Le saviez-vous

Le mythe qui stipule que les chats retombent toujours sur leurs pattes est faux.

Nous entendons, depuis que nous sommes enfants, les personnes de notre entourage dire que les chats retombent toujours sur leurs pattes. Ce mythe est faux jusqu'à un certain point.

En effet, les chats peuvent retomber sur leurs pattes lors de l’atterrissage d’une chute. Celle-ci doit être d’une hauteur minimale d’un mètre cinquante allant à une hauteur de 7 étages pour que le chat ait le temps de se retourner complètement. 

Malheureusement, trop souvent les chats ne sont pas à la bonne hauteur et il peut y avoir plusieurs conséquences telles que des fractures aux membres et des pneumothorax (perforation d’un poumon altérant le fonctionnement de celui-ci en faisant passer de l’air dans la cavité thoracique). 

Dans l’échelle de hauteur, certains chats auront la chance d’être doués pour évaluer les sauts et les atterrissages alors que d’autres le seront moins et y trouveront la mort. C’est pourquoi nous privilégions la prudence pour ce qui est des sorties sur le balcon d’un appartement. Beaucoup de proies peuvent sembler à proximité et pousser le chasseur qu’est votre chat à sauter vers elles pour un jeu de chasse des plus amusant, mais qui risque fort de mal se terminer.

Les chats ne ronronnent pas seulement lorsqu’ils sont contents.

L’un des moyens de communication du chat le plus connu est le ronronnement. 

En effet, toute personne ayant déjà eu un chat a pu l’entendre ronronner lorsqu’elle le caressait. Le ronronnement est surtout utilisé par les chats pour exprimer un état émotionnel intense et pour déclencher la détente, mais ce n’est pas un signe de bonne santé pour autant. 

Dans plusieurs situations d’urgence nous avons pu constater que des chats en mauvaise posture étaient entrain de ronronner. Le ronronnement peut aussi être perçu comme un signe de soumission voulant dire que le chat ne se défendra pas. 

Plusieurs scientifiques ont essayé de comprendre d’où venait le ronronnement. Ils supposent que le son est produit par les petites poches situées à côté des cordes vocales.

Au Japon les chats se retrouvent, encore aujourd’hui, sur certaines amulettes qui apporteraient chance et éloigneraient les mauvais esprits.

Depuis fort longtemps les chats sont présents dans plusieurs cultures du monde et chacune d’entre-elles ont leurs propres croyances. 

Chez les japonais, par exemple, il est raconté que l’Empereur Ichi-Jo aurait demandé qu’une nounou soit attitrée aux soins des chatons nouveau-nés de sa chatte blanche pour leur assurer une vie princière. 

Les japonais du Moyen Âge avaient une façon toute particulière de différencier les chats porte-bonheur des chats maléfiques. Pour être un chat porte-bonheur, celui-ci devait avoir une robe couleur écaille de tortue (blanc, noire et fauve). Les chats ayant une queue touffue, quant à eux, étaient qualifiés de chats maléfiques et les japonais en déduisaient qu’il avait la capacité de se transformer en sorcière. Il était chassé des terres par la suite. 

C’est dans ce même pays que nous retrouvons encore aujourd’hui des amulettes en forme de chat levant la patte, comme pour nous faire signe d’approcher. Cette représentation portant le nom de Maneki-neko consisterait à apporter la chance et à éloigner les mauvais esprits. 

Le chat noir

C’est depuis l’époque des Pharaons que les chats noirs sont vus comme de viles créatures. 

Beaucoup de personnes, encore aujourd’hui, n’aiment pas les chats noirs. Elles les craignent, sans vraiment comprendre la raison de ce méprit spontané. Dès que leur regard se porte sur cette créature longtemps associée à d’étranges phénomènes, elles se retournent comme si elles ne l’avaient pas vu. D’autres vont tout de même leur porter une certaine attention, mais il n’est pas question qu’il franchisse le seuil de leur demeure. 

L’aversion de l’Homme pour les chats de couleur noire remonte bien loin dans l’histoire du monde. L’origine remonte au temps de Psammétique II, un pharaon faisant partie de la XXVIe dynastie. Prenant les chats noirs pour des usurpateurs, il aurait martelé les statues les représentant en leur lançant une malédiction. Cette idée a continué à se répandre jusqu’au Moyen Âge où le démon fût comparé à ceux-ci. 

Au Moyen Âge et durant quelques siècles par la suite, on considérait le chat noir complice des sortilèges jetés par les sorcières. Fidèle allié, on peut voir cette complicité entre la sorcière et son chat noir dans certains tableaux et représentations des mythes de ce temps. On accusait le chat de posséder des pouvoirs et de les utiliser pour faire le mal. Le chat noir avait une deuxième utilité pour la sorcière, dit-on, puisqu’il était un ingrédient majeur dans certaines de leurs recettes. Si une sorcière prenait la peau d’un chat noir pour la remplir d’orge, de froment et d’avoine et qu’elle la laissait durant trois jours dans une fontaine pour ensuite la faire sécher et la piler, la poudre qui en résultait avait des effets redoutables. Il est écrit que si cette poudre était dispersée du haut d’une montagne lors d’une journée de grands vents, la terre qui en était couverte devenait stérile et ravagée.

Pour enrayer le mal de leur contrée, les gens ont trouvé plusieurs moyens de faire en sorte que le mal soit purifié. Plusieurs villes se sont construit une solide réputation de félinophobes (phobie des chats). Elles s’adonnaient, lors du solstice d’été, à certaines pratiques aujourd’hui strictement interdites. Certains villages faisaient un grand feu dans lequel ils laissaient tomber, du haut d’une tour, les chats noirs qu’ils avaient pu attraper. Seuls les chats noirs présentant une ou plusieurs taches blanches étaient épargnés, puisque l’on pensait qu’ils avaient été marqués par la marque des anges ou par le doigt de Dieu.

La vision du chien

La vision nocturne est supérieure à celle de l’Homme, puisque les cellules rétiniennes concentrent davantage les informations lumineuses. Ils perçoivent très bien les mouvements à distance, mais à même distance ils ne distinguent pas les objets fixes.

La vision du chat

C’est le sens le plus important chez le chat. Celui-ci possède 2 sortes de cônes (photorécepteurs) pour la vision, c’est-à-dire qu’ils peuvent percevoir 2 couleurs allant du rouge au vert, tandis que l’Homme possèdent 3 cônes qui lui permettent de voir différentes nuances de couleur. Par contre leur vision nocturne est grandement supérieure à celle de l’Homme. Les chats possèdent 200 million de bâtonnets (cellules responsables de la vue nocturne), contre 120 chez l’Homme. L’iris du chat a une plus grande capacité d’ouverture et de fermeture et le globe oculaire est plus sphérique et gros, comparé à la taille du corps, beaucoup plus gros que celui de l’Homme. Il y a également un tapis choroïdien derrière la rétine de l’œil qui sert à réfléchir la lumière sur la rétine qui augmente l’intensité disponible.

L'ouïe du chien

L’ouïe du chien est 2 fois plus fine que celle de l’Homme. Les fréquences soniques sont perçues 2,5 fois plus que chez l’Homme. Il perçoit bien les ultrasons et différencie bien les sons les uns des autres.

L'ouïe du chat

Il peut détecter une gamme de sons à la fois très étendue et d’une intensité très faible. L’étendue de ces gammes est environ 3 fois plus vaste que celle de l’Homme. Ils perçoivent des sons plus graves et surtout plus aigus. Les chats peuvent aussi localiser la source sonore grâce aux pavillons auriculaires qui peuvent être orientés dans différentes directions et de façon indépendante.

L'odorat du chien

C’est le sens numéro 1 chez le chien, puisqu’il s’en sert pour la chasse, pour se repérer, pour communiquer et pour ses préférences alimentaires. Il est 1 million de fois plus développé que chez l’Homme. Les cellules cérébrales liées au décryptage des odeurs sont 40 fois plus nombreuses que chez l’Homme et la surface du récepteur est de 150cm² contre 3cm² chez l’Homme.

L'odorat du chat

L’olfaction n’est pas aussi efficace que chez le chien, mais plus que chez l’Homme. L’olfaction intervient dans les relations sociales et pour la consommation de la nourriture. L’étendue de la zone olfactive du cerveau par rapport à son ensemble est importante. Ce rapport est de 6 chez le chat par rapport à 0,3 chez l’homme.