L’hyperadrénocorticisme chez le furet est une maladie hormonale fréquente, touchant surtout les animaux d’âge moyen à avancé. Elle concerne aussi bien les mâles que les femelles. Elle est causée par une tumeur bénigne affectant une ou les deux glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Bien que la masse elle-même ne soit pas toujours problématique, la surproduction d’hormones sexuelles qu’elle entraîne provoque plusieurs symptômes notables.
Symptômes de l’hyperadrénocorticisme chez le furet
Le signe clinique principal est :
- 🧴 Perte de poils symétrique, débutant souvent à la queue et aux cuisses
- Cette alopécie peut s’étendre vers le dos et le tronc
- 🐾 Démangeaisons parfois présentes
Symptômes spécifiques selon le sexe :
- Femelles :
- Gonflement vulvaire
- Écoulement léger possible
- Mâles :
- Hypertrophie de la prostate
- Risque de blocage urinaire → urgence vétérinaire
Diagnostic de la maladie
Le diagnostic repose sur :
- Échographie abdominale : évaluation de la taille des glandes surrénales
- Dosage hormonal : recherche de taux anormaux d’œstrogènes, testostérone, etc.
Traitement de l’hyperadrénocorticisme
Deux approches sont possibles :
Traitement chirurgical
- Ablation de la glande atteinte
- Plus facile du côté gauche (la droite est proche de la veine cave)
- Efficace mais risque de récidive si l’autre glande est aussi atteinte
Traitement médical
- Implant hormonal sous-cutané (entre les omoplates)
- Inhibe la production excessive d’hormones sexuelles
- Effet temporaire : à renouveler chaque 12 mois ou plus tôt si les signes reviennent
- 💡 Une aggravation temporaire des symptômes est parfois observée au début
Suivi vétérinaire et prévention
Un suivi régulier est recommandé pour :
- Ajuster le traitement
- Surveiller l’évolution de la maladie
- Détecter d’éventuelles complications
En cas de signes inhabituels, consultez un vétérinaire dès que possible. Grâce à une bonne prise en charge, le pronostic peut être très favorable.