L’encéphalitozoonose chez le lapin est une maladie parasitaire courante provoquée par Encephalitozoon cuniculi, un parasite microscopique intracellulaire. La contamination se produit principalement par ingestion de spores présentes dans l’urine d’un lapin infecté. Une transmission de la mère au fœtus est également possible pendant la gestation. Un lapin peut rester porteur sans symptôme pendant des années, mais la maladie se manifeste souvent en cas de stress ou d’immunité affaiblie, surtout chez les individus âgés ou immunodéprimés.
Signes cliniques de l’encéphalitozoonose chez le lapin
Les symptômes les plus fréquents sont d’origine neurologique :
- Tête penchée (torticolis)
- Perte d’équilibre, démarche en cercle
- Convulsions
- Paralysie partielle

D’autres signes peuvent indiquer une atteinte oculaire (cataracte) ou rénale.
Diagnostic chez le lapin
Le diagnostic repose sur :
- Un examen clinique approfondi
- Des tests d’imagerie (IRM, radiographies)
- Des analyses sanguines pour détecter les anticorps
- L’évolution sous traitement antiparasitaire (test thérapeutique)
- Un bilan rénal si une atteinte des reins est suspectée
Traitement de l’encéphalitozoonose
Le traitement associe :
- Fenbendazole (antiparasitaire)
- Soins de support : fluidothérapie, alimentation adaptée
- Traitements oculaires si besoin
- Suivi sanguin régulier pour prévenir une éventuelle baisse des globules rouges
La réponse au traitement est variable. Certains lapins se rétablissent totalement, d’autres gardent des séquelles ou présentent des rechutes.
Prévention et hygiène
- Nettoyage fréquent de la cage
- Isolement des individus infectés
- Lavage régulier des mains
Risque pour l’humain
L’encéphalitozoonose est une zoonose, mais le risque de transmission humaine est extrêmement faible. Seules les personnes très immunodéprimées sont potentiellement à risque.
En cas de symptômes inhabituels, consultez rapidement un vétérinaire NAC. Une prise en charge précoce peut faire toute la différence.