Les analyses de laboratoire vétérinaire jouent un rôle essentiel dans l’évaluation de la santé de votre animal. Elles aident non seulement à poser un diagnostic précis, mais aussi à suivre l’évolution de certaines pathologies. Par exemple, l’hématologie, la biochimie et les analyses des électrolytes et de la glande thyroïdienne (T4) font partie des tests de routine. De plus, l’analyse d’urine, les tests FIV/FeLV et les prélèvements microscopiques (frottis d’oreilles, analyses des selles, sédiment urinaire) sont des examens fréquemment utilisés en clinique.
Pourquoi faire des analyses de laboratoire ?
Faire des analyses de laboratoire présente de nombreux avantages. D’abord, elles permettent de vérifier l’état général de l’animal avant une anesthésie, en particulier la fonction du foie, des reins et le taux de glucose. Cela aide à diminuer les risques liés à l’anesthésie tout en établissant des valeurs de référence. Ensuite, ces analyses sont utiles sur une base préventive. Par exemple, elles permettent de dépister des maladies comme le FIV/FeLV lors des bilans de santé annuels ou chez les jeunes animaux. Enfin, elles facilitent le suivi des pathologies chroniques, telles que l’hyperthyroïdie, l’insuffisance rénale, les troubles urinaires et le diabète.
Le laboratoire complet en clinique : Un gain de temps
L’un des grands avantages de disposer d’un laboratoire en clinique est la rapidité des résultats. En effet, ceux-ci sont obtenus dans l’heure suivant la prise d’échantillons. Grâce à cette réactivité, le vétérinaire peut commencer immédiatement le traitement nécessaire. Par exemple, les analyses de selles permettent de détecter la présence de parasites intestinaux et d’instaurer un traitement ciblé.
Les parasites intestinaux : Un risque pour votre animal

Les parasites intestinaux sont fréquents chez les animaux, bien qu’ils ne causent pas toujours des symptômes visibles. Lorsqu’ils sont présents, on peut observer des signes comme des vomissements, de la diarrhée ou une perte d’appétit. Les vers ronds, comme le toxocara et le toxascaris, ainsi que les vers plats, comme Teania teaniaformis et Dipylidium caninum, sont courants. Certains parasites, comme les coccidies et Giardia, sont également fréquents. Il est important de noter que certains de ces parasites sont transmissibles à l’homme, d’où l’importance de suivre un protocole de vermifugation rigoureux.
Puces et autres parasites externes : Vigilance nécessaire
Les puces sont plus fréquentes entre juin et novembre, particulièrement entre septembre et novembre. Afin de prévenir ces infestations, il est essentiel d’utiliser des traitements préventifs efficaces, tels que les produits topiques recommandés par votre vétérinaire (Révolution©, Advantage©). Les tiques, quant à elles, sont de plus en plus fréquentes au Québec à cause du réchauffement climatique. Elles sont porteuses de maladies infectieuses, c’est pourquoi il est important d’utiliser des produits comme Révolution© ou K9 Advantix© pour les prévenir.

La toxoplasmose : Un parasite à surveiller
La toxoplasmose, bien que rarement transmise par les chats, reste un parasite à surveiller, en particulier pour les femmes enceintes. Un chat chasseur peut excréter le parasite dans ses selles, mais cela reste un risque minimal. Toutefois, le contact direct entre les selles infectées et l’homme est la principale source de contamination. Il est donc recommandé de faire des analyses régulières pour détecter ce parasite et minimiser les risques de transmission.
Conclusion : Prendre soin de la santé de votre animal
Les analyses de laboratoire vétérinaire et la parasitologie sont essentielles pour le diagnostic précoce des maladies et des infections parasitaires. Elles permettent de mettre en place un traitement rapide et ciblé, garantissant ainsi une meilleure santé pour votre compagnon. Prenez rendez-vous régulièrement avec votre vétérinaire pour garantir une vie longue et en pleine santé à votre animal.